Investir dans une seconde résidence en Belgique : Côte ou Ardennes ?
CENTURY 21

En 2023, 93% des multipropriétaires belges ont jeté leur dévolu sur la Belgique pour l’achat d’une résidence secondaire. Que ce soit pour des raisons de loisirs, d'investissement ou de retraite, les options offertes par la côte belge et les Ardennes présentent chacune des avantages distincts.

La brique, une valeur refuge

D’après BNP Paribas Fortis, deux tiers des secondes résidences qu’elle finance sont en effet destinées à générer des revenus locatifs. Cette proportion n’était encore que de 56 % en 2019, et elle n’a cessé de grimper au fil des ans.

Des motivations d'achat différentes

La part d’investisseurs parmi les acheteurs de secondes résidences est moins importante à la Côte belge, où 59 % des biens sont destinés à des fins récréatives. Les acheteurs privilégient ici la qualité de vie et les loisirs offerts par les stations balnéaires.

Parmi les villes côtières les plus recherchées, Ostende se distingue avec 18 % des achats, suivie de Knokke avec 7 %.

À l'inverse, dans les Ardennes, la rentabilité des investissements est davantage privilégiée. Les investisseurs voient en cette région une opportunité pour générer des revenus locatifs, en particulier grâce au tourisme vert et aux activités de plein air. Les résidences secondaires dans les Ardennes sont souvent louées à des vacanciers recherchant la tranquillité, la nature et des activités comme la randonnée, le VTT et le camping. Cette orientation vers la rentabilité est renforcée par des prix immobiliers plus abordables et une demande croissante pour des séjours en pleine nature, rendant les Ardennes particulièrement attractives pour les investisseurs cherchant à maximiser leurs rendements.

Les communes les plus prisées dans les Ardennes sont Bastogne (10 %), Verviers (9 %) et Spa (4,5 %).

Des acheteurs de plus en plus jeunes

Posséder une résidence secondaire est souvent un plaisir associé à la retraite. Preuve en est : les plus de 60 ans détiennent la majorité du parc. Cependant, depuis le covid 19 et le développement du télétravail, le public d’acquéreurs rajeunit et cette tendance se confirme d’année en année. Ce désir de profiter d’une seconde résidence avant la retraite n’est peut-être pas étranger au fait que l’âge officiel de la pension recule. Les moins de 40 ans constituent désormais un acheteur de seconde résidence sur 7.

Les Ardennes plus accessibles

L’investisseur qui dispose d’un budget relativement limité aura plus de chances de trouver son bonheur dans les Ardennes qu’au littoral. Les prix y sont nettement moins élevés.

Le marché immobilier y est très hétérogène, avec parfois de très grands écarts de prix entre les communes. Viroinval et Hastières, par exemple, affichent des prix moyens relativement bas, de respectivement 126.076 euros et 124.813 euros. Comptez toutefois près du double du prix pour vous offrir un bien à Durbuy (251.122 euros), Houffalize (219.339) ou encore Manhay (286.772 euros)

La Côte plus prisée

La Côte est toujours très populaire auprès des Belges amateurs d’une résidence secondaire.

Le prix moyen d’un appartement varie fortement en fonction de deux éléments: la commune où il se trouve et s’il est sur la digue ou non. Par exemple, Knokke est près de trois fois plus cher que Bredene: comptez 547.133 euros en moyenne dans la première commune, contre 210.027 euros dans la seconde.